Une belle après-midi d'automne. Après avoir dépassé le bourg de Chéraute, nous arrivâmes sur le petit chemin menant chez l'apiculteur, nous l'avons vu qui attendait, devant sa porte, entouré de ses chiens de chasse.
Après
être entrés et avoir fait sa connaissance ainsi que celle de son
épouse – l'accueil fut convivial – ils nous proposèrent du
café. C'est avec un peu d'hésitations que nous lui posions des
questions... En effet, c'était notre toute première interview et
nous découvrions l'apiculture.
Il
nous raconta que son goût pour cette activité était né durant son
enfance. Son grand-père avait 2 ou 3 ruches pour la maison et lui
avait transmis cette passion. Arotcharen travailla en tant que
facteur avant de se consacrer pleinement à sa passion, pendant sa
retraite. En effet, durant ses après-midi libres, il commençait à
s’intéresser à l’apiculture. Il apprit le métier grâce à un
vieil homme du Béarn qui lui enseigna tout son savoir-faire. C’est
ainsi qu’il commença son cheptel à la fin des années 80 avec
l’aide de sa femme, elle aussi intéressée par l’apiculture.
Mais cette dernière étant allergique aux piqûres, elle dut subir
une désensibilisation pendant 5 ans et grâce à cela, elle peut
continuer à aider son mari.
M.
Arotcharen préfère travailler avec l’abeille noire, la race
locale. Il nous expliqua aussi et non sans nostalgie qu’avant,
toutes les fermes avaient une ou deux ruches, pour leur consommation
personnelle, mais cela se perd, comme beaucoup de choses… Après,
il nous fit goûter du miel, beaucoup de miels en fait… Quatre pour
être précis, du plus doux au plus fort et il nous expliqua que la
douceur s’atténuait avec l’avancement du temps car les fleurs
butinées n’étaient pas les mêmes. L’Acacia est très doux, le
« toutes fleurs » est un peu plus fort, celui de montagne encore
plus fort et celui de bruyère… Vraiment fort…
Ce
miel est produit par 250 ruches qu’il fait voyager au Béarn, dans
les Landes et en Soule. Il vend son miel à 6 magasins différents.
D’après ses explications, il posséderait un local pour extraire
le précieux liquide. Il fait partager avec beaucoup de passion son
savoir en faisant visiter son rucher et conseille même les gens qui
souhaiteraient s’initier aux plaisirs de l’apiculture.
Faisant
partie d’un syndicat, il se retrouve avec d’autres apiculteurs
pour échanger leurs pratiques respectives, leurs idées, leurs
matériels.... Il nous expliqua aussi l’ancienne méthode
d’extraction du miel. Pour cela ils tuaient les abeilles avec une
mèche de souffre mise sous la ruche. Il fallait presser
vigoureusement la cire pour récolter cette panacée mielleuse. Il
nous dit aussi qu’aujourd’hui, c’était très très difficile
de faire de l’apiculture à cause des parasites, des pesticides, et
le frelon asiatique. De l’utilisation de la cire a son implication
dans les champs fruitiers, il était fier de nous raconter sa passion
et de partager son savoir. L’heure venue. La discussion prit fin.
Ils nous offrirent à chacun d’entre nous un pot de miel. Nous les
remercions alors vivement et reprenions le chemin du retour.
Mi bisabuelo Jean Pierre Arotcharen se casó con una chica de apellido Mandagaran y emigraron a Uruguay dónde dónde hay una gran colonia de vascos vascos franceses. Abrazo desde Uruguay
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